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Agroenvironnement Agrosolutions veut doubler son chiffre d'affaires d'ici à cinq ans

De gauche à droite, Antoine Poupart, directeur, Carole Rocca, responsable pôle coopératives, Pierre Compère, responsable filières et territoires et Thibaut Constant, responsable innovation et développement international chez Agrosolutions qui vient de se doter d'un nouveau logo. © H. LAURANDEL De gauche à droite, Antoine Poupart, directeur, Carole Rocca, responsable pôle coopératives, Pierre Compère, responsable filières et territoires et Thibaut Constant, responsable innovation et développement

Lors d'un point presse jeudi 4 février, Agrosolutions, filiale d'InVivo, a annoncé vouloir doubler son activité en cinq ans en faisant valoir son expertise agroenvironnementale.

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Engie, Veolia, Eau Seine Normandie... et aussi, Barilla, Lesieur, MacDo... La société Agrosolutions, nouveau nom d'InVivo Agrosolutions depuis début 2016, et présentée désormais comme une société d'études et de conseil en agroenvironnement, élargit toujours plus son champ d'investigation.La répartition de son chiffre d'affaires de 5 millions d'euros, annoncé jeudi 4 février lors d'une conférence de presse à Paris, est le reflet de cette diversification et de l'ambition affichée de la filiale de l'union de coopératives. En effet, 40 % de ce chiffre d'affaires est réalisé avec l'amont agricole (coopératives, quelques négoces, des firmes), 25 % avec des acteurs présents au niveau du territoire, 15 % avec des opérateurs de l'aval. Et 20 % à l'international avec là aussi une activité en expansion.Une équipe de 40 profils très variésL'objectif est de doubler à minima le chiffre d'affaires d'ici à cinq ans avec une répartition équilibrée entre les quatre secteurs d'investigation. Le développement à l'international pourrait en effet l'amener bien au-delà de cette visée. Conjointement, l'équipe va également continuer à s'étoffer autour de deux axes, l'expertise et le déploiement sur le terrain.A ce jour, forte d'une quarantaine de collaborateurs, elle s'appuie sur une pluridisciplinarité faisant appel à des profils pointus et variés tels que des agronomes, des écologues, des spécialistes en droit, une géomaticienne, des hydrogéologues, des experts en data sciences et modélisation, voire en insectes et chauves-souris.Cinq métiers« Par notre ancrage avec les coopératives, nous avons les pieds dans les bottes. Nous sommes sûrs que nos conseils et nos outils sont déployables sur le terrain. Nous pouvons même les déployer pour l'organisation demandeuse », souligne Antoine Poupart, directeur d'Agrosolutions, qui en détaille les cinq métiers : conseil-expertise, bureau d'études, ingénierie opérationnelle, formation, valorisation (image et économique).35 % du chiffre d'affaires réinvesti en R & DUne riche base de données (nourrie entre autres par 1 200 essais annuels), des références scientifiques solides, une puissance collaborative avec d'autres acteurs agricoles, de la recherche, des filières, du territoire et une capacité d'innovation importante avec 35 % du chiffre d'affaires réinvesti dans la R & D amènent aujourd'hui Agrosolutions à proposer ou à être sollicitée pour établir des diagnostics et accompagner les évolutions de pratique. « Nous aidons nos clients à rentrer dans la bioéconomie », précise Antoine Poupart.Cette politique de services environnementaux se traduit à divers niveaux : la problématique eau (en qualité et en quantité), la recherche de solutions de compensation (par exemple, pour la pose d'éoliennes), la biodiversité (étude sur l'offre alimentaire des pollinisateurs). Ou encore la participation au renforcement de l'ancrage territorial des marques des IAA et de la grande distribution, avides de messages responsables à l'égard de leurs clients consommateurs.Offre complémentaire à l'internationalToute cette dynamique dépasse les frontières nationales depuis deux ans avec des opérations d'accompagnement au Benelux (gestion qualitative de l'eau), en Indonésie (gestion durable du maïs), en Chine (gestion de la fertilisation azotée), au Sénégal (gestion de l'eau avec le Watermodel), et en Amérique du Sud. « Avec notre expertise agroécologique, nous souhaitons apporter une offre complémentaire à celle des grands bureaux d'études que sont Artelia, Egis, Safage », conclut Thibaut Constant, responsable innovation et développement international.

Hélène Laurandel

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